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La bonne action

La bonne action se juge à la valeur du bien qu’elle poursuit. Tandis que l’action réussie se mesure à ses effets, à l’objet qu’elle produit. Il faut distinguer en fait l’action (praxis ou agir) de l’activité (poiesis ou faire). Le terme d’action a une dimension morale et éthique. Le terme d’activité renvoie plutôt au domaine de la technique et des arts qui sont les domaines de la production.

Le concept de valeur

Exemples :Les femmes sont moins bien payées que les hommes/Les femmes devraient être aussi bien payés que les hommes. Il ne faut pas mentir/il a menti. Il n’a pas été honnête/Il aurait dû être honnête.

Être/Devoir être : Les valeurs, c’est ce qui est de l’ordre du devoir être. Tandis que les fait relèvent de ce qui est.

Valeur : Critère de jugement permettant de distinguer les bonnes des mauvaises actions ou faits.

Les valeurs s’expriment dans des phrases impératives, ce sont des injonctions ou des devoirs. Toutes les questions qui commencent par « faut-il », « doit-on » etc. suppose un critère de jugement ou des valeurs. A distinguer des « peut-on », « est-ce » ou « y a-t-il ».

De nombreuses choses prennent la forme d’une injonction sans pour autant relever de la morale.

Exemples : « Il faut manger avec des couverts plutôt qu’avec les mains » – « Il faut être vierge avant le mariage » – « Il ne faut pas tuer » – « Il ne faut pas mentir » – « Il faut payer ses impôts » – « Il faut traverser au feu rouge » – « Il faut faire du sport » – « Il faut travailler sur soi-même »

Les coutumes et les mœurs : Ce qui se fait relativement à un lieu et à une période déterminée. 

Les lois : principes et règles instituées au sein d’un Etat démocratique et qui s’impose aux citoyens sous la forme de devoirs avec pour contre partie certains droits.

Les conseils : Les moyens devant être mis en place pour atteindre le bonheur ou la réussite. (Ethique ou morale eudémoniste. Ethique du bonheur. Les valeurs ont ici un sens relatif. Ex : C’est bien si et seulement si…)

Les règles morales : ce qui s’impose de façon absolue et inconditionnelle.

Les grandes divergences dans le domaine de la philosophie morale

Conséquentialisme : Une action est bonne dans la mesure elle produit du bien, et évite le mal. Ce qui compte moralement est la conséquence de notre action. Il faut faire en sorte que notre action conduise au plus de bien possible, et évite le plus de mal possible. C’est ce qui est bien de ce point de vue, c’est ce qui est préférable.

Différentes sortes de conséquentialisme se distingue selon la définition qu’ils ont du bien : plaisir (hédonisme), bonheur (eudémonisme) etc.

Déontologisme : Une action est jugée bonne si les intentions qui la motivent sont bonnes. Pour les déontologistes, il existe des contraintes absolues sur notre action, des choses que l’on ne devrait jamais faire. Ainsi, ce qui compte moralement est le respect de ces principes et non les conséquences de notre action.

Différentes sortes de déontologisme qui se distingue selon leur degré d’exigence.

Ethique des vertus : Ce qui compte moralement c’est la perfection personnelle : être quelqu’un de bien, une personne de bon caractère, généreuse etc.

L'universalisme et le relativisme moral

Universalisme moral : Idée selon laquelle il existe des valeurs qui seraient communes à tous les hommes, et ce malgré les différences culturelles. Il existe de ce point de vue  un ordre moral distinct de celui de la croyance personnelle, des représentations particulières plus ou moins partagées.

Relativisme moral : Thèse selon laquelle l’idée du bien et du mal varie selon les sociétés, les périodes, voire même les individus. En d’autres termes, ce qui paraît bien et mal à un individu n’est pas la même chose que ce qui paraît bien et mal à un autre. On ne peut donc pas avoir une approche normative de la morale, ni fonder une théorie morale. Ici, ce sont mes dispositions et conditions particulières qui déterminent mes jugements moraux.

            Relativisme subjectiviste : il y a autant de valeurs morales que de sujets percevant.

            Relativisme empirique : Il n’existe pas de valeurs morales universelles car on peut observer une diversité de coutumes et de mœurs.

Relativisme normatif : Il faut reconnaître la diversité des valeurs morales au sein des différentes sociétés.

L'éthique animal 

Argument Spéciste : il faut accorder une préférence systématique à l’humain. Il y a une différence de nature entre l’humain (à laquelle seule revient une véritable dignité moral).

Antispéciste : il ne faut pas accorder une préférence systématique à l’humain. Il n’y a pas d’abîme moral entre l’humain et le non humain.